Je pensais que j’allais m’embêter avec Mike Oldfield, je m’attendais à un Délire à la Vangelis, qui me laisse pas mal frisquet. Et en fait non. Tubular Bells fut une Grosse Révélation, puis Hergest Ridge un Enchantement, Ommadawn le Paradis, Incantations, un Beau Voyage, pour finir avec Amarok, qui éclipse tout d’un coup des Milliards d’Albums pour s’imposer comme LE Truc que je ne me lasse jamais d’écouter.


[ Tubular Bells ]

Tubular Bells, c’est une Suite d’Ambiances collées les unes aux autres. La Mélodie Archi-Connue au début me laisse toujours sur les fesses de part sa beauté toute simple en escaliers. Et puis cette Ambiance Lancinante, qui nous berce, alors que d’autres Notes, plus graves, arrivent, pour nous transporter dans une Ambiance plutôt Triste, Nostalgique, avec ces « Tchac ! » qui débarquent souvent. Pas la peine de chercher plus loin, c’est réussi. Une Flûte joue, puis une Guitare, le tout s’emballant pour créer un Final en Tourbillon un peu noyé, mais pas déplaisant, nous guidant vers une Autre Ambiance, très Pastorale, très Paysagiste.

Et puis ça change, ça devient un peu plus Rock, mais en moins amusant. A 09.40, ça re-change, et on oblique vers un autre Paysage, toujours calme, où la Guitare se pince toute seule, accompagnée du Piano, toujours simple, toujours essentiel. Quel dommage que le Passage d’après soit si rugueux, mais Bonheur, Joie, une Cloche Tubulaire met fin à ce Bazar à 16 Minutes.

Guitare Seche, Lancinante. Et puis, le Riff de la Basse nous entraîne dans une Sorte de Transe, dans laquelle uns par uns les Instruments nous font un Défilé, chacun jouant ce Drôle de Motif. Une Voix annonce l’Entrée des Instruments, comme un Menu. Ca commence avec le Grand Piano, puis pleins d’autres, et enfin… « Tubular Bells » ! Dong ! Choeur ! Ding Dong ! Merveilleux ! Mike Oldfield a ré-enregistré Tubular Bells en 2003, et c’est John Cleese qui est le Maître de Cérémonie !




La Deuxième Face est plus Hétérogène. Pastoral, Luxuriant, avec encore ces Chœurs Fabuleux. Ca grimpe, ça prend des chemins de traverse, et on arrive à la Partie la Plus Etrange, celle de l’Homme Chaînon Manquant ! C’est le Nom de cette Partie, car dedans Mike Oldfield chante à la manière d’un Homme des Cavernes. Très drôle, cette Partie est complètement barrée, avec même en fond d’autres Cris des Hommes des Cavernes ! Le Mixage est d’Epoque, dommage que ça ne soit pas plus accentué ! Guitare Folle, Hurlements !!!!

Cette Partie se finit en Apothéose, pour nous laisser planer dans un Etat Second, et en Final, Oldfield nous fait The Sailor’s Hornpipe ! Excellent ! Tubular Bells est un de ces Albums qui vous laissent une Grande Marque dans la Tête, à peine vous y pensez, vous vous remémorez la Mélodie de Début, le Défilé des Instruments avec le Maître de Cérémonie, puis l’Homme des Cavernes, et The Sailor’s Hornpipe ! La Version Orchestrale est vraiment sympa aussi, elle apporte un Coté « Homogène » dans le Traitement, mais en mettant de coté la Folie. C’est une autre Vision, intéressante !

[ Hergest Ridge ]

Hergest Ridge. Rien que de le dire, ça fout des Frissons. Ca commence avec ce Son derrière, comme un Immense Panorama sur lequel glisse une Bestiole en Patin à Glace qui Sifflote, qui sifflote longtemps, le Temps de laisser arriver tout un Banc d’Aurores Boréales. Une Basse arrive, cette Basse Typique d’Oldfield. Et puis tout s’envole Gracieusement, il y a même une Trompette en Cerise sur le Gâteau ! On est en plein Paradis ! Et le Meilleur est à venir… Solo de Guitare, Accalmie…et on reprend le Thème Principal, mais à la Clarinette, puis sur un autre Instrument à Vent, plus Grave, sur un Fond très Doux, toujours. Un Tourbillon, des Cloches, et c’est parti pour une Escalade de Falaise, qui conduit à une Chute Vertigineuse vers… le Traîneau du Père Noël, au Loin, à peine visible, qui parcours la Nuit de la Banquise !


La Basse maintient le Cap, et puis, Joie ! Les Clochettes de Noël ! « Tchi Tchi Tchi… » alors qu’un Ours voit passer le Traîneau ! Et puis l’Ours chante : Solo de Guitare du plus bel effet, accompagnant le Passage du Père Noël ! Innocent et Mignon. Et puis, le voyage est Terminé, l’Ours chante seul alors que le Traîneau est parti. Et lorsque le Père Noel s’en va, il claque des Doigts, et pleins d’Aurores Boréales chantent ! Plus Beau, ça existe ? Le Chœur nous fait planer bien haut, rassurant. Et les Cloches nous souhaitent Bonne Nuit. Au loin, la Bestiole qui chantait au Début du Morceau s’en va en faisant du Patin à Glace.

La Deuxième Face est calme, elle suit la même trame. On explore cette fois-ci un Autre Pays, tout aussi Froid. On sifflote, et on rencontre devant soi un groupe qui chante un Chœur dont on ne trouve les Paroles nulle part sur Internet. « Gotaaaaa Dyennaaaaaa, Labathrooooo Antha Kotaaaa, Dovanya Dovestooooo, Mekaraaaaa Aaaaabestaaaa Belyaaaaa » il paraît que c’est du Vieux Gaélique.

Le Morceau se transforme en « chose » un peu moins Sympa, avec un Déluge de Milliards de Guitares Superposées. A la Fin, la Guitare, dans le Calme après la Tempête, chante le Thème Principal, et on rentre tous chez soi, avec en Tête ce Chant Mystérieux, que nous chante une Dernière Fois le Chœur. Que du Bonheur, j’vous dis.


[ Ommadawn ]

Ommadawn, la Claque. La Première Face vous saute à la Figure à la Fin. Ca commence sec avec d’Entrée le Thème Principal. La Guitare brode dans une Ambiance Irréelle nimbée de Chœurs. Ca plane, ça plane, et puis quelques Notes Graves sont à peine entendues, en fond.


Et puis, au bout d’une Minute, on part sur l’autre Thème, celui du Petit Chat qui boit du Lait dans la Cuisine ; cette fois-ci ce n’est pas moi qui imagine, vous comprendrez plus loin. La Voix glisse sans jamais s’arrêter tandis qu’Oldfield tourne autour de ce Thème Félin, en déclinant. Autre Ambiance, autre Lieu, Style Musique Traditionnelle, qui culmine avec ce Crescendo joué au Pipeau tandis que les Cuivres Lourds soutiennent tout ça, puis la Guitare introduit encore une autre Univers, ça change tout le temps, ça reste toujours optimiste.

On est loin de la Froideur Magique d’Hergest Ridge, ici ça devient plus Humain, une Flûte et une Guitare, simplement, un Rythme de Fête Campagnarde, puis ça repart à nouveau, le Tourbillon est inévitable, des Voix apparaissent, et c’est le Début de la Danse de Feu. Un Rythme qui rappelle les Peaux-Rouges, parsemé de Notes de Guitare, de Basse, et puis Paf, la Danse de Feu commence à 11.08, avec le Thème Principal, pour ensuite nous jouer un Tour : finalement, ça s’apaise, et le Chœur chante alors le Texte Suivant.


Abyul Annie Id Yadored
En Yab Na Logga Toch No Awed
Tor May On Ommadawn Egg Kyowl
Ommadawn Egg Kyowl Aaahhheeaahh Kyowl


C’est du Gaélique : « Papa est dans son lit, le chat boit du Lait, je suis un Idiot et je suis en train de rire ». Il me plait d’imaginer que le Petit Chat est dans la Cuisine quand il boit du Lait. Le Chœur continue sur sa lancée, en boucle, en boucle, même la Guitare fait des Boucles, nous sommes là dans un Vrai Morceau « Transe » qui s’accélère tout doucement, jusqu’à 15.48, où ça change légèrement pour grimper un étage plus haut dans la Danse de Feu.

Alors que les Percussions se font de plus en plus fortes… jusqu’au Feu d’Artifice Final à 16.53, où tout se mélange : Guitare, Basse, Chœur, Percussions, dans un Déluge Divin, jusqu’aux Voix qui s’envolent à 17.31 pour nous prendre par la Main et nous entraîner dans cette Danse de Feu qui clôt en Beauté cette Première Partie d’Ommadawn. Derrière, toujours cette Mélodie qui tourne en boucle, et enfin, le Coup de Tambour Final, qui ferme la Danse. On entend encore derrière, en fondu, quelques Percussions rescapées, qui continuent entre elles. Magique !!!!




La Deuxième Partie est moins Magique, car plus fragmentée, sans cet Espèce de Montée de Jouissance contenue dans la Première Partie. Ca commence par un Espèce de Mélange de pleins de Trucs à la Fois, comme une Grande Vague, très Lente, faisant marche arrière. Au bout de 7 Minutes, le Calme revient, et une Cornemuse chante, tandis que Mike gratte sa Guitare. Une Flûte vient ensuite, jouant quelque chose de très Beau, très Triste, aussi.


Puis, l’Inévitable Tourbillon, qui reprend tout cela, et en fait un Chant Immense, un peu trop noyé, et qui se conclut par un Passage très Traditionnel, rappelant The Sailor’s Hornpipe à la Fin de Tubular Bells. Mais là c’est plus Magique à mon sens, c’est plus… Peau-Rouge ! Yep ! Des Voix arrivent, et Ommadawn se termine !

Pour finir le Disque, Oldfield nous file une Ballade Rigolote « On Horseback » (A Cheval) où il nous raconte tout ses petits bonheurs à lui, des plaisirs simples : un bon Fromage, une bonne Bière, se promener à Cheval. Le tout avec un Refrain Génial en forme de Chœur d’Enfants : « Ailleurs nous partons, à travers les plaines, à travers la neige, grosse bestiole marron, gros visage marron, je préfères être avec toi que dans l’espace ».

[ Incantations ]

Incantations, avec sa Couverture Pas Tip-Top pour Deux Sous, c’est un autre Voyage. Un Voyage beaucoup plus Epuré, plus Long, mais plus Simple. Les Albums d’Avant (Tubular / Hergest / Ommadawn) foisonnent d’Instruments, d’Idées, de Tiroirs que Mike ouvre les uns après les autres pour nous montrer toutes les Merveilles qu’il a dans sa Hotte. Pour ce Double Album, c’est une Aventure plus Mystique : Quatre Morceaux de 20 Minutes basés sur les Cycles, la Répétition, la Régularité - la Transe, aussi. C’est très très très Ecoutable, Magique, souvent Dansant, bien qu’un peu Rigide par moments. La Première Incantation s’ouvre sur une Alliance de voix, d’abord Milieu, puis Gauche, puis Droite, puis en Haut à Gauche, puis en haut à Droite, et enfin au Milieu.


Apparition du Gong, de Vagues, et les Violons arrivent pour démarrer un Grand Passage où une Flûte s’envole dans tous les Sens, tournant autour d’un Motif, comme une Danse. Pleins de Déclinaisons, Variations.

La Guitare arrive, un Piano Electrique, des Synthétiseurs, tout ça, pendant 10 Minutes où Oldfield explore des Voies, les délaisse, va voir ailleurs, puis décide de se poser en nous laissant dans un Passage tout en Percussions & Claps & Voix avec le Fameux Chœur « Diana Luna Lucina » en Boucle, jusqu’à la Folie de la Beauté Cosmique de l’Univers ! La Flûte revient improviser suivant le Motif, en jouant sur la Longueur des Souffles, Merveilleux ! Enfin, le Chœur finit par « Diana Luna Lucina … Lumen ! » La Lumière ! On revient au Motif du Début, la Grande Introduction, et puis voilà !


La Deuxième Incantation commence avec Pleins de Variations autour du Motif de l’Incantation Précédente, mais cette fois-ci avec d’autres Sons, plus Electroniques. Oldfield explore des Rivières, des Grottes, puis on entend à Nouveau le Chœur « Diana Luna Lucina », tout en Beauté Céleste, vraiment Mystique. Ca peut surprendre, mais c’est ce Genre de Passages qui me paraissent terriblement rigides, froids et austères. Je n’aime pas trop les Chœurs Grégoriens, d’Eglise etc. Par contre, Saupoudrez-le de Percussions, et là j’achète. D’ailleurs, le Chœur se finit avec un peu de Percussions, des Vagues, et là, on démarre le Voyage d’Hiawatha l’Indien qui quitte son Teepee pour parcourir les Plaines.


C’est un Voyage tout en Xylophone, Percussions, et chanté tout du long par une Voix Féminine du plus Bel Effet ! Ca dure, ça dure, que ça dure ! Mais que c’est bon, c’est exactement l’Effet de Transe dont je causais tout à l’heure ! Ca chante, ça chante, et au fur et à mesure, on n’entend même plus les Paroles, on est pris dans ce Rythme Régulier, la Voix devenant un Instrument. D’ailleurs, Niveau Endurance, Respect. Ainsi s’achève la Deuxième Incantation, en Boucle, en Boucle, en Boucle…

La Troisième Incantation a pour Personnage Principal Mike Oldfield qui n’arrête pas de triturer sa Guitare Electrique dans tous les Sens, porté par une Ambiance plutôt Optimiste, et un Motif Rigolo.


On pourrait y ajouter des Paroles, ça serait amusant. Nous retrouvons le Motif du Voyage de Hiawatha sur lequel improvise Oldfield tout du long. Puis il y a d’autres Rythmes, d’autres Couleurs, et Mike reprend son Trip Improvisation, mais sur un Autre Motif. Pas mon Incantation Préférée ! La Quatrième et Dernière Incantation est Magnifique. Tout en Finesse, en Douceur, elle nous entraîne dans une Boucle basée sur le Motif de la Première Incantation.

Mike débarque et joues quelques Notes, et à la Moitié, le Rythme change et on reprend le Motif du Voyage de Hiawatha, mais un peu changé, avec toujours Mike qui place ici et là quelques Notes. S’ensuite un Tourbillon Electronique du plus Bel Effet, et puis Plouf, on retombe sur le Voyage d’Hiawatha joué au Xylophone, avec au Fur et à Mesure les Voix du Chœur qui se greffent.

Boudiou que c’est Scotchant ! Enfin, La Voix Féminine chante l’Ode à Cynthia, et on va tous se coucher. Longtemps après Incantations et d’autres Albums, Oldfield veut s’en aller de chez Virgin, ne supportant plus le Boss Richard Bronson. Par Obligation Contractuelle, Oldfield doit pondre un Dernier Album avant de s’en aller. Il décide alors de faire son Album le plus Inaccessible, le plus Fou, rien que pour embêter Richard. Il décide que ce sera l’Album le moins Commercial au Monde. Ca sera Amarok.
[ Amarok ]

Amarok, l’Indomptable Amarok, qui change dès que vous ne vous y attendez pas, qui va dans 10.000 Directions, qui change sans cesse, qui ne veut pas qu’on l’apprivoise, qui vous teste, qui met à l’épreuve votre Résistance à Apprécier ses Mille et Unes Facettes, pour finalement vous laisser accéder à son Secret : le Triple Final avec le Chœur Zulu et ses Percussions. C’est l’Album le plus Inaccessible de Mike Oldfield. Très compliqué (un seul morceau d’une heure) et à la fois très simple (pas besoin d’avoir écouté les Albums Précédents pour apprécier)


C’est un Album qui demande plusieurs écoutes avant de pouvoir « poser » des repères, et pourquoi pas danser car on sait quand débute tel passage, quand arrive tel mouvement de danse. Lorsque je l’ai entendu pour la Première Fois, ça a été le Grand Chambardement. Rien que la Liste des Instruments donne le Tourni : Guitare Acoustique, Electrique, 12 Cordes, Classique, Basse, Cythare, Guitare Glorfindel, Guitare Flamenco, Bouzouki, Mandoline, Ukulele, Piano Steinway, Banjo, Orgue Farfisa, Orgue Lowrey, Chaussures, Aspirateur, Glockenspiel, Marimba, Bodhran, Cornemuses Northumbriennes, Tambours d’Argile, Triangle, Tambourin, Boite Wong, Arbre à Cloches, Batons, Cymbales, Cien Jouet, Melodica, Chaises, Psaltry, Spinet, Harpe Juive, Sifflets Penny, Sifflets Bas, Punching Ball, Cuillères, Sifflet d’Arbitre, Ongles, Flûtes de Pan, Verre d’Eau, Violon, Porte, Gifle, Dent et Brosse à Dent, Orgue Vox, Fausse Radio, Chutes de Pièces pour Maquettes d’Avions, Verre, Martea et Seau, Faux Feu d’Artifice, Rototom, Cabasa, Bongos, Tambour Orchestral, Timpani, « pas vraiment beaucoup de Synthétiseur », Kalimba, et les Fameuses Cloches Tubulaires.

C’est à partir de 45 Minutes qu’a lieu le Triple Climax Africain, emmené par un Chœur Zulu qui vous met Fatalement en Joie dès les Premières Mesures. Lors du Troisième Climax, Janet Brown (qui est une des Voix des Guignols de l’Info Anglais « Spitting Image ») dit un Discours Imaginaire de Margaret Thatcher, avec une Voix et un Accent Délicieusement British… Ce qui est Sympa, c’est que ce Discours a Lieu à la Fin de l’Album, et le Texte est Raccord :

Bonjour à tous, je suppose que vous pensez que plus rien ne va arriver à présent, Ha Ha Ha… C’est justement de ça que je voudrais vous parler : les Fins (Allusion au fait que Mike Oldfield quitte sa Maison de Disque Virgin avec cet Album). Normalement, les Fins ont lieu lorsque tout est fini, mais comme nous le savons tous, la Fin est un Recommencement (Amarok signifierait « Renaissance », allusion au fait que Mike Oldfield va « renaître » dans une autre Maison de Disque) Vous savez, une fois que ce genre de chose est parti, c’est bien dur de l’arrêter.


Pourtant, puisque nous en sommes arrivés là, je pense que la meilleure solution est de simplement continuer. Continuons, ne finissons jamais. Souvenons-nous que ce Monde aime les Débuts. Je pense qu’ici, en ce Pays, et à travers le Monde Entier , nous appelons des Commencements, des Commencements. Nous ne voulons pas de ce Mot « Fin ». Je sais que nous voulons tous nous asseoir, je sais que vous voulez le faire facilement, bien sur que nous voulons de bonnes choses, bien sur que nous recherchons tous des débuts.

N’est-ce pas charmant ? Vous savez, je pense que je pourrais même danser, Ha Ha Ha… Délicieux… Ha Ha Ha, délicieux… Ha Ha Ha (Bruit de Verre Brisé… peut-être un Poste de Télévision qui éclate ?) Happy ?


Amarok est une Expérience, je me refuse à décrire les 45 Minutes qui se passent avant le Triple Climax Final, c’est trop Riche, trop Varié, c’est… une Suite Ininterrompue de Danses de Lutins, de Cygnes Rouges, de Monstres, d’Explosions, de Lacs, d’Etoiles qui s’éclatent dans vos Oreilles, il y a même un appelle SOS en Morse… et aussi un « Fuck You R.B. » en Morse (Richard Bronson) tandis que Oldfield passe quelque fois nous dire bonjour avec son « Happy ? » C’est… Pfouh !

Je pense que le Triple Climax est la Plus belle Chose que j’ai jamais entendu. J'ai en tête pleins d'Images pour en faire un Court Metrage d'Animation, avec une Foultitude d'Idées, pour propager la Bonne Parole de ce Magnifique Album Hyper Optimiste, Compliqué et Simple.

Le Plus Beau, c’est sûrement cette Prière appelant non pas les Humains à aller vers Dieu, mais plutôt appelant Dieu à venir Danser avec les Humains : « Sondela U Somandla sukuma wena obengezela » qui donne ceci : Viens plus près, Dieu. Toi qui Brille (de la Lumière provenant de Ton Corps) Tu dois te lever (et être vu par nous Mortels). Amarok, et soudain, tous les Autres Albums Musicaux disparaissent !


[ 29 Aout 2004 - E-Mail ]